Du BEPOS au BEPOS 2.0

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Pour un BEPOS à haute valeur ajoutée: le « BEPOS 2.0 »

Quel « BEPOS » voulons-nous ? Comment aller chercher les énergies renouvelables à moindre coût ? Quel modèle est économiquement viable ? Pourquoi les définitions « pionnières » sont-elles obsolètes à l’ère du smartgrid et de la libéralisation du marché de l’énergie ?

Les entreprises de l’IFPEB ont partagé un ensemble de retours d’expériences autour de bâtiments BEPOS, quartiers TEPOS et de bâtiments flexibles énergétiquement capables d’interagir avec le territoire et ses utilisateurs pour une meilleure pénétration des énergies renouvelables. 

Ces retours d’expérience constituent un socle d’analyse important au moment de définir notre futur cadre réglementaire (dans les traces de la RBR2020 du Plan Bâtiment Durable), préfiguré par le volet énergétique de l’Etiquette Environnementale des Bâtiments portée par la DHUP.

Dans ce cadre, les membres de l’IFPEB ont proposé un cadre de définition: le BEPOS « 2.0 », ou bien le Bâtiment à Energie et Puissance Optimisée et Solidaire ».

Les documents en téléchargement en bas de page développent ce point de vue et ont servi de contribution de l’Institut aux travaux réglementaires.

 

Actualité des travaux IFPEB

Dans la suite des travaux sur le BEPOS 2.0, les membres développent actuellement une étude collective sur la révélation du potentiel de flexibilité énergétique des bâtiments tertiaires actuellement en cours de production. Cette étude collaborative est ouverte à des entreprises non membres qui ont une ou des opérations récemment livrées ou bien à l’étude.

 

Le BEPOS 2.0 en synthèse

Il s’agit de dépasser les définitions « pionnières », surtout pour le tertiaire où la valeur ajoutée est évidente:

  • Il faut enfin une évaluation d’un périmètre total des consommations prévisionnelles, en lien avec la réalité économique (dimensionnement, consommations),
  • L’exigence sur le bâti peut être renforcée,
  • Le dimensionnement optimisé et le pilotage de la puissance devient une source d’économies (le sur-dimensionnement étant aujourd’hui presque généralisé),
  • Grâce à ce pilotage, l’ENR produite localement doit d’abord être utile aux usages locaux: des indicateurs sont proposés (Cenr, UAP, IAC), dans une définition robuste au niveau du quartier,
  • La solidarité énergétique locale doit être explorée,
  • La production locale notamment électrique n’est mise en œuvre qu’en cas d’optimum économique, sinon le bâtiment bien piloté est également utile à l’absorption des fluctuations du réseau électrique liés aux épisodes de grande production ENR (stimulation de consommation) ou aux tensions de réseau (effacement). En Allemagne on peut acquérir le côté « POS » en investissant dans de l’éolien distant, dans le länder.
  • Le forçage en « compensation obligatoire » locale pour le « positif » est accessoire, elle micro manage le sujet et conduit à une disposition anti économiques (coût d’investissement et de maintenance transférés au bâtiment) dans la quasi-totalité des cas,
  • Le lien renouvelé entre usages locaux et productions locales est susceptible de reconnecter l’utilisateur à une certaine « conscience  de l’énergie » utilisée.

 

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