La flexibilité électrique permet d’aider et de soulager le réseau électrique. Elle peut être rémunérée par différents biais, alors que les opérations de maîtrise de l’énergie ne sont rémunérées qu’avec les économies d’énergies réalisées (et les aides et autres subventions de l’Etat). Etant donné que la flexibilité peut être réalisée à la hausse comme à la baisse, et que la rémunération de ces opérations dépend des consommations et puissances effaçables, il est légitime de penser que plus un bâtiment est énergivore et plus il peut obtenir des rémunérations via les mécanismes de flexibilité. La maîtrise de l’énergie (MDE) ayant comme but premier de réduire les consommations d’énergie, elle semble entrer en contradiction avec la flexibilité électrique. Un bâtiment énergivore est susceptible d’avoir un très grand gisement de flexibilité, et l’inverse se produit pour un bâtiment très performant. Il est donc légitime de se poser certaines questions.
Le but de cette étude est de bien définir ce qu’est la flexibilité électrique et d’explorer et caractériser les liens existants entre celle-ci et la MDE.
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